On s'attend tout naturellement à trouver l'hôtel de la plage non loin de l'anse du Trez, peut-être du côté du phare du Coq ou alors plus loin vers la mer blanche.
Eh bien non !!!
L'angle de vue n'est peu être pas assez ouvert...
Nous sommes effectivement rue de la poste, l'ancienne bien entendu qui deviendra par la suite Kerguélen.
C'est plus facile maintenant grâce à cette très belle toile (datée 1953) de Laurent Perros , père de Marcel et Laurence, beau-père de René Hémon, qui habitait la maison rose. Vincent et Marie- Anne Clorennec tenaient commerce à l'emplacement de l'ancien hôtel.
Aujourd'hui ! La pente n'a pas été aplanie.
Mais qui donc tenait cet hôtel ?
Un en-tête de facture au nom de M. Hardy Louis Henry Philippe, né à Cherbourg vers 1840 époux en secondes noces de Marie Riou. Le couple tenait dans un premier temps un commerce où on pouvait trouver de quoi se vêtir, se chausser et se nourrir.
Louis Henry Philippe Hardy était commerçant dans la commune au moins à partir de 1885 où on le trouve témoin lors du mariage d'Yves Corporeau et de FrançoiseNédélec de Kerguel.
Réclame parue dans le journal "LE FINISTERE" en juillet 1895.
C'est donc Madame Hardy née Marie Riou qui tient cet hôtel de la plage. Elle est veuve depuis le 9 mars 1889 et élève seule le jeune Louis Philippe qui a 13 ans.
Nouvelle réclame en juillet 1899.
Sincères remerciements à Michel Hémon
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