LES ANCIENS TERRAINS DE TENNIS

Le sport de raquette traditionnellement appelé tennis est le descendant direct de ce qui est maintenant désigné courte paume , une variante jouée en intérieur du jeu de paume. Ce n'est qu'au XVIe siècle que les raquettes entrent en usage et que le jeu commence à s'appeler « tennis »

A Bénodet, c'est sans doute à la fin du XIX° et plus certainement avant le déclenchement du premier conflit mondial que l'on voit apparaître ces premiers terrains de sport.

Probablement le plus ancien de la commune (mais sans certitude) ce terrain construit par Fernand Dauchez sur ses terres de Kerlidou.

Fig 1 : En arrière des maisons de Kerlidou (voir fig.2), le terrain de tennis familial. Un "pas" de tir à l'arc existe également entre le tennis et l'arrière des maisons. Un "pas" de tir réalisé probablement pour l'entraînement du fils André (l'artiste peintre), futur sélectionné aux jeux olympiques de Londres de 1908 dans cette discipline.

Fig 2 : plan de situation du terrain de tennis de Kerlidou.

Fig 3 : Photo de situation de ce même terrain de tennis.

Un terrain également très ancien : celui du fort du coq .

" Mon père me parlait du tennis qui se trouvait derrière la butte du fort. Les gamins de son âge (Alain Corporeau était né en 1900), étaient admiratifs et jouaient... aux ramasseurs de balles. Je pense qu'il de disposait pas de filet mais d'un simple fil tendu et l'espace n'étant pas clos, on comprend l'importance des ramasseurs de balles. Un luxe local". Témoignage d'Yves Corporeau.

Fig 4 : Au premier plan le tennis qui se trouvait derrière le fort. On devine le tracé et on remarque effectivement que l'espace de jeu n'était pas clos.

Non loin du fort du coq, un terrain privatif encore, celui de "la villa Ty Sable", en arrière de la plage du Trez.

Fig 5 : Avril 1911 : La villa Ty Sable dans son environnement. On devine en arrière plan et à gauche la butte du fort. Au premier plan, les vaches paissent sur le dune.

Fig 6 : Jeune femme employée à la villa Ty Sable. On remarque derrière elle, un peu surélevé, le terrain de tennis et encore en retrait la villa Canévet.

Fig 7 : Le tennis de la villa Ty Sable en avril 1911. Un filet clos l'aire de jeu.

Fig 8 : La villa "Ty Sable" sous son feuillage de vigne vierge. Photo de 1955. Le terrain de tennis est toujours là (en arrière) ainsi que la maison Canévet (visible sur la fig.6).

L'environnement s'est largement modifié (Maison Pezennec venelle de ty Men en construction).

Il est évident que la propriété phare de Bénodet, celle des Ormeaux, à la famille Bouilloux-Lafont, était également doté d'un tel équipement sportif.

Fig 9 : Situé devant le phare de la Pyramide, et bien visible sur cette photo aérienne de 1921, le tennis des Ormeaux.

Un équipement bien plus récent, dans le secteur du Trez.

Fig 10 : Au fond de l'anse du Trez, le tennis de la famille Pilven.

Dans le même secteur, et certains parmi les lecteurs y ont joué, les 2 tennis de "l'Escale" sur la corniche de la mer.

Fig 11 : les 2 terrains de "L'Escale".

Les structures de jeu intégrés à un hôtel.

Les tennis de l'hôtel Ker Moor.

Fig 12 : le plus ancien des cours de tennis de Ker Moor. Carte postale. Localisation exacte, à ce jour inconnue...

Fig 13 :les 2 cours en terre battue construit sur le loch assaini. Certains se souviennent y voir jouer un certain Marcel Bernard, vainqueur de Roland Garros en 1946. Un des ses meilleurs amis habitait non loin de là rue du Trez...

Fig 14 : Du beau monde sur les terrains de tennis de Ker Moor, à commencer par la famille Daniel, propriétaire des lieux, ce qui rendait Corentin admiratif.

Le tennis de l'hôtel de la plage.

Fig 15 :le tennis de l'hôtel de la plage à la famille Jacq.

Fig 16 : Vue aérienne de l'hôtel de la plage et de son tennis.

Un dernier plus près du port...

Fig 17 : le tennis du Grand Hôtel, situé à l'angle de l'avenue de l'Odet et de l'avenue de Kercréven à proximité de la maison de la famille Boissel.