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LES BATTERIES COTIERES DE BENODET

Dernière mise à jour : 6 févr. 2021

Le corps de garde et la batterie de Bénodet

Dans un rapport écrit le 19 février 1793 ; an II de la République française, il est écrit ceci :

« La batterie de Bénodet, située sur la rive gauche de la rivière de Quimper, à son embouchure, est armée de deux pièces de huit avec affûts de côte. Elle est de forme circulaire, fermée à la gorge par un mur très peu élevé et qui ne peut servir de défense. L’objet de la batterie est uniquement de défendre l’entrée de la rivière à son embouchure. Cet objet est parfaitement rempli avec le calibre de huit dont elle est armée Cette batterie renferme un corps de garde couvert en ardoises, la poudrière est éloignée de quelques pas du corps de garde. Elle est en très bon état. Mais nous pensons que cette batterie aurait été mieux placée à la pointe du Groasguen qui est éloignée de Bénodet d’environ 200 toises. Cette pointe, armée de deux pièces de gros calibre aurait rempli le même but en défendant l’entrée de la rivière, et de plus ses feux auraient croisé avec ceux de la batterie de Combrit sur le mouillage en avant de cette entrée. Cette batterie renferme un corps de garde couvert d’ardoises. La couverture a besoin d’être réparée. La poudrière, éloignée de quelques pas, est en très bon état. Cette batterie était en embrasures. On en a fermé quelques unes, mais sans soin. Elles demandent toutes à être comblées et revêtues, ainsi que l’épaulement. Les pièces doivent être visitées et peintes, ainsi que les affûts. Il est convenu que le service de cette batterie sera fait par un garde d’artillerie, un caporal et six hommes. »

Dès 1792, on relève dans la revue des milices et garde-côtes que le port et le fort de Bénodet étaient placés sous le commandement de Kersalaün Euzeno, seigneur du Cosquer en Combrit qui avait sous ses ordres un capitaine du nom de Penesquin et 20 fusiliers, 31 picquiers, 25 jeunes gens. Le service de garde était à la charge des paroisses voisines de Perguet, Gouesnac’h, Clohars, Pleuven, Locmaria et le ¨Petit Ergué. »

La batterie du Groasgwen en 1846

Autre plan de la précédente batterie dite aussi de St Gilles

La batterie de Bénodet : carte Beautemps Beaupré levée en 1818

Toujours la batterie de Bénodet et sa situation par rapport au fanal du Coq construit en 1847.

dessin du plan de la batterie de Bénodet avec le positionnement des épaulements de terre et des constructions qu'on y trouvait

dessin des différents bâtiments

coupe de la batterie. Le Sud est sur la gauche du document

Pour ce qui est du fort "Napoléon III" qui existe toujours, il convient de noter qu'en 1873, il est toujours occupé car l'état civil de cette année-là signale la naissance de Gustave COUCHY, le 8 décembre, fils de François, 37 ans, gardien de la batterie et domicilié avec sa femme Marie Clémentine CLEMENT, 23 ans, au fort de Bénodet.

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© 2019 Renan Clorennec

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