Fig 1 : les 21 finistèriens du commando Kieffer.

La mémoire de Joseph Nicot a déjà été honorée sur ce blog dans un article publié le 30 décembre 2023.

JOSEPH NICOT UN DES 177 DU COMMANDO KIEFFER

https://www.lamerdanslesbois.com/post/joseph-nicot-un-des-177-du-commando-kieffer

Mais vous pouvez constater que dans cette liste se trouve également le nom de Jean-Louis Cabellan.

Fig 2 : Jean Louis Cabellan. Photo prise en 1942

Né à Fouesnant à toul an aël le 26 juin 1913 de Jean-Louis 30 ans, ouvrier agricole et de Marie Deniel, 23 ans , ménagère, son épouse.

Jean-Louis épousera le 3 mai 1947 à Paris VII° Yvonne Francès née également à Fouesnant le 16 décembre 1912.

Jean-Louis s'engage en 1934 en tant qu'appelé au 41° RI pour une durée de 3 ans. On le retrouve à Madagascar d'octobre 1935 à mai 1938 puis en Indochine à partir de juin 1939 au 11° régiment d'infanterie coloniale.

En 1941, il est arrêté par les anglais en Afrique du sud à Fort Elizabeth, embarque à Cap Town le 24 décembre pour une arrivée à Liverpool le 28 janvier 1942.

En février 1942 il s'engage dans les FFL et débarque en Angleterre.

Fig 3 : fiche de renseignement en date du 3 mars 1942. AQ noter la profession de boulanger

C’est durant l’hiver 1943-1944 que les Opérations combinées les membres du commando Kieffer désignent pour mener des raids sur les côtes françaises, les Pays-Bas et les îles Anglo-Normandes.

Près de quatre-vingts commandos français sont choisis pour douze opérations programmées sous le nom de code « Hardtack".

Jean-Louis Cabellan participe au raid de sondage Hardtack 26 sur Middelkerke (sur les côtes flamandes de la Mer du Nord, non loin d'Ostende) dans la nuit du 20 au 21 janvier 1944. Plusieurs raids se succèdent alors avec le même objectif : tenter de ramener un prisonnier et le maximum de renseignements sur les systèmes de défense allemands. Mais au moment de toucher la terre, le canot est repéré par un bateau ennemi de défense côtière, et le commando doit rapidement rejoindre la vedette et rentre à la base.

Le 6 juin en compagnie de ses camarades, il débarque sous le feu ennemi sur la plage de Colleville sur Orne (sword) mais il sera rapidement blessé et devra être évacué.

Fig 4 : Jean-Louis Cabellan à gauche avec à ses côtés Picard, Hourçourigaray et Olivier Guivarc'h de Sibiril.

Croix de Guerre avec étoile d'argent à l'ordre de la division, croix de la résistance avec rosette. Il se remettra de ses blessures à la maison de repos de Beasconsfield. 

Jean-Louis décèdera à Paris le 2 août 1950.

Sources : "Parcours de vie dans la Royale" site de l'école navale.

Site le Finistère dans la guerre de Gildas Priol

Service Historique de la Défense à Vincennes. Dossier 16 P 99203

Remerciements à Martine Riou.