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Photo du rédacteurRenan Clorennec

L'URBANISATION DU BAS DU BOURG

Dernière mise à jour : 6 févr. 2021

L'évolution des constructions dans le secteur portuaire de la commune à partir de documents cartographiques, de dessins, de tableaux également et bien entendu de photographies d'époque.


Ce qui constituait le bourg de Bénodet en1840, partie intégrante de la commune de Perguet. On y trouve le presbytère qui n'est plus à Kermaria (le Vouërec si vous préférez), ici dessiné en bleu. Une petite vingtaine de maisons tout au plus concentrée entre l'église St Thomas au Sud et la fontaine au Nord. . Les deux rues escarpées qui se rejoignent au calvaire (à l'Est) ne sont pas bordées de maisons.

35 ans plus tard, en 1875 donc la situation urbaine n'a guère évolué si ce n'est à travers quelques constructions dans la partie Sud (à droite donc). On peut par l'analyse des noms des propriétaires, remarquer que deux patronymes se dégagent, ceux d'Alavoine et de Le Clinche. Si la famille Alavoine, famille de négociants et armateurs quimpérois, voit en Bénodet un lieu de villégiature et à ce titre fait construire une belle villa avec vue sur l'Odet, la famille Le Clinche, elle, va jouer un rôle économique de premier ordre.

Tableau de Joseph Le Moyne, sur lequel apparaît au premier plan la villa Alavoine et son petit kiosque en bordure de l'Odet. On peut dater ce tableau autour de 1875. Cette maison fut bien plus tard la propriété de la famille Le Moigne (les cars).

Dessin de Felix Benoist 1879 (collection musée départemental breton Quimper). Un dessin d'une précision remarquable. Au premier plan à gauche l'entrée de ce qui fut le collège de garçons dirigé par le père Alexandre Mauduit. La maison Alavoine et son kiosque se distinguent bien. Le second phare de la Pyramide n'apparaît pas puisqu'il sera élevé en 1887.

La maison des douaniers devant la cale nord. On devine à droite de l'habitation ce qui fut la terrasse couverte du grand hôtel ("le vide- bouteille" comme aimait à dire Jean Boissel). Cette maison est nommée corps de garde sur la carte précédente de 1875. Elle était propriété de la famille Le Clinche.


Dessin daté 6 août 1876 (offert par Jean Boissel). On remarque en haut et à droite du document "le château Levainville" ou "prefect house" comme on pouvait le lire sur les cartes de marine britanniques. Aujourd'hui Menez Frost. A proximité de l'église St Thomas la maison ty an ilis dont le premier propriétaire était un anglais, Raphaël Gowland qui possédait également la maison située plus au Sud (voir photo suivante).

Au nord de l'église une des maisons de la famille Le Clinche qui devînt le Grand Hôtel des Bains de mer à la fin du XIX°.

La seconde maison de Raphaël Gowland. Sur les tableaux réalisés par Lucien Simon et Jean Puy, cette habitation est toujours représentée de couleur rose et je ne suis pas certain qu'il s'agisse là d'une fantaisie des artistes.

Tableau de Uchard 1886 qui représente le port de Bénodet. On remarque en haut de la cale le bureau des douanes construit deux ans auparavant.

Extrait d'un remarquable dessin d'André Dauchez, réalisé au début du XX°. En 25 ans, de nombreuses constructions sont apparues, à commencer par la villa qui, au Sud, jouxte la villa Alavoine. Le Grand Hôtel se remarque aisément. Il fut vendu en janvier 1901 par la famille Le Clinche au marquis de Cheffontaines.

Au second plan et au centre du document, se dégage le pignon de la villa des "Ormeaux" toujours à la famille Alavoine (en ce début du XX°siècle).

Au premier et à gauche, les garages de Caoudal qui abritaient les voitures hippomobiles.

Le quai devant l'église avant son élargissement en 1905. Vue prise vers le Nord. Face à l'objectif, la maison des douaniers (corps de garde) et à sa droite, la terrasse du Grand Hôtel, l'avenue de l'Odet et le grand Hôtel. En mitoyenneté du grand hôtel, le restaurant Le Clinche.


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